Discours de l’Ambassadeur Patrice PAOLI à l’occasion du déjeuner offert aux anciens combattants par la Société d’entraide des membres de la Légion d’honneur (SEMLH) Samedi 29 mars 2014 – 13h00 Automobile club du Liban – Jounieh (Kaslik)

M. le Ministre Michel Eddé, président d’honneur de la SEMLH-Liban,
M. le Ministre Michel Khoury, président de la SMLH Liban,
Amiral Khadem, président de l’association des membres de l’ONM au Liban,
Messieurs les Généraux français et libanais,
Madame et Messieurs les conseillers des Français de l’étranger et représentant des Français pour le Moyen-Orient,
Colonel Charles-Louis Mallez, Président de la Société d’entraide des membres de la Légion d’honneur,
Messieurs les Anciens Combattants,
Mesdames et Messieurs les présidents d’associations,
Chers amis,

C’est pour moi une grande joie de vous retrouver à l’occasion de ce déjeuner de gala organisé pour les anciens combattants par la Société d’entraide des membres de la Légion d’honneur, en présence des personnalités que je viens de citer. Je garde le meilleur souvenir de notre déjeuner de l’an passé et me réjouis de constater que ces retrouvailles sont toujours empreintes de chaleur, de convivialité et d’amitié.

J’adresse un très chaleureux salut à ceux des anciens combattants qui n’ont pu nous rejoindre en raison de leur état de santé : le capitaine Michel Fagha, ancien des Forces spéciales du Levant, le maréchal des logis Lefèvre, qui a combattu à cheval durant la seconde guerre mondiale, Ali Chams, auquel nous remettrons les insignes de chevalier de l’ONM le 8 mai prochain.

S’il est convivial, ce rendez-vous revêt aussi une dimension essentielle à mes yeux : il nous permet de réaffirmer notre gratitude et notre profond respect envers vous, les anciens combattants, qui avez placé au cœur de vos existences les valeurs de dévouement, de camaraderie, de solidarité, mais aussi d’abnégation pouvant aller qui peuvent aller jusqu’à exiger le sacrifice suprême. Il nous permet de garder vivante la mémoire de tous ceux qui ont combattu pour notre liberté. En disant cela, j’ai naturellement une pensée émue pour tous vos compagnons morts au combat et dont la mémoire perdure à travers des manifestations comme celle-ci.

Je pense tout particulièrement à nos soldats victimes de l’attentat du Drakkar en octobre 1983, et dont nous avons célébré dans le recueillement le 30e anniversaire en présence du ministre délégué aux anciens combattants M. Kader Arif en octobre 2013.

La mémoire des combats prend une importance particulière durant cette année 2014, qui marque le début du cycle de commémorations du centenaire de la première guerre mondiale. Durant les quatre années à venir, l’Etat jouera un rôle d’animateur de cette politique de la mémoire en France comme à l’étranger grâce au réseau de l’Institut Français.

Permettez-moi enfin d’adresser un vif hommage soutenu aux soldats des Forces Armées Libanaises, engagée sur les zones les plus périlleuses pour tâcher de préserver la paix et la stabilité, parfois au prix de leur vie.

La France se tient aux côtés du Liban en ces temps d’incertitude, elle a eu l’occasion de lui rappeler de manière très concrète son entier soutien pour les efforts de préservation de la stabilité, comme en témoigne la présence de nos soldats de la FINUL au Sud-Liban ou bien noter programme de coopération bilatérale en matière de Défense.

Je rends hommage à tous ces soldats, vivants et morts, qui font de la paix et de notre liberté le sens de leur existence. Aucun engagement ne mérite davantage note profonde et sincère reconnaissance.

Vive le Liban !
Vive la France !

Dernière modification : 01/04/2014

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